Le chardonneret est l’un des oiseaux les plus aimés en Algérie. Avec son plumage coloré et son chant doux, il est depuis longtemps un symbole de liberté et de beauté. Mais aujourd’hui, il risque de disparaître.
Un oiseau victime de son succès
Le chardonneret attire beaucoup d’admirateurs. Reconnaissable à sa tête rouge, blanche et noire, et à ses ailes jaunes, il est souvent capturé pour être gardé en cage.
Mais la captivité lui cause beaucoup de souffrance. Ces oiseaux sauvages tombent facilement malades, car ils supportent mal le changement d’environnement et d’alimentation.
Depuis 2012, la capture et la vente du chardonneret sont interdites. Pourtant, le commerce illégal continue.
Des études montrent que plusieurs millions d’oiseaux sont toujours enfermés dans des cages en Algérie. Dans certains marchés, des centaines de chardonnerets sont encore vendus chaque jour.
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Des actions pour le protéger
Des associations locales recueillent les oiseaux blessés, les soignent et les relâchent dans la nature. Elles mènent aussi des campagnes pour sensibiliser les jeunes à l’importance de cet oiseau dans l’écosystème. Le chardonneret aide à réguler les insectes et à répandre les graines, ce qui contribue à la biodiversité.
Pour réduire la chasse, certains proposent d’encourager l’élevage des chardonnerets déjà en captivité. Cela permettrait de limiter la capture d’oiseaux sauvages tout en répondant à la demande des passionnés.
Un symbole à préserver
Le chardonneret n’est pas seulement un oiseau. Il fait partie de la culture algérienne.
Présent dans les chansons et les contes, il incarne la liberté et la fierté. Le protéger, c’est aussi préserver une part du patrimoine du pays.
Si la capture continue, le chant du chardonneret pourrait bientôt disparaître des campagnes algériennes. Le protéger, c’est redonner à la nature sa voix et à l’Algérie un symbole vivant de sa beauté.
