Un territoire de 3000 kms2 et une infinie diversité de sites et de paysages qui restent, malheureusement, peu connus. L’immense gisement touristique que représente la wilaya de Tizi Ouzou offre la possibilité de créer et de développer des pôles touristiques intégrant une variété de produits. Son exploitation, par l’effet d’entraînement attendu, donnera un coup de fouet salutaire à l’économie de la région et, au-delà, au tourisme national dans son ensemble.
Une région ou la nature a gardé ses droits
Le potentiel touristique de la région laisse rêveur. La chaîne naturelle du Djurdjura culmine à 2308 mètres. Elle comprend un ensemble de sites qui sont partie intégrante du majestueux Parc National du Djurdjura : Tala Guilef, Lalla Khedidja, le Lac d’Agoulmime, le Gouffre de Boussouil, la Grotte du Machabee, le Pic d’Azrou N’thour,
Les forêts, hégémoniques, offrent l’image d’un luxuriant tapis végétal à plusieurs variantes : forêts denses, maquis et sous-bois composés de chênes, de frênes, de lentisques et de cèdres. Le paysage alterne avec une arboriculture de montagne jadis vivrière où prédominent les oliviers et les figuiers : Yakouren, Beni Ghobri, Mizrana.
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La faune endémique de la région est assez riche, celle giboyeuse en particulier : sanglier, lièvre, perdrix, étourneau, grive, ainsi que diverses variétés d’oiseaux de proie : aigle, épervier, faucon, buse et busard. Mais l’attraction principale reste sans doute le singe magot (Macacus Sylvana), très prolifique dans la forêt de Yakouren et dans le massif du Djurdjura.
La côte kabyle, sauvage et escarpée, demeure pratiquement inexploitée. Les stations balnéaires de Tigzirt, d’Azeffoun et de Taksebt ne comptent qu’un nombre limité de plages aménagées : Tassalast, Grande et Petite plages (Tigzirt), Caroubier, Petit paradis et Plage du centre (Azeffoun). Les gravures rupestres d’Azrou Imediazen (le Rocher des poètes) et les ruines romaines ajoutent au charme particulier de cette nature sauvage et rebelle.
L’artisanat Kabyle : des métiers qui refusent de s’eteindre
Bijouterie, tissage, poterie, ébénisterie, tamisserie, sellerie, vannerie, broderie,
La production artisanale kabyle est riche de par sa diversité, son originalité et sa qualité. Elle recouvre une cinquantaine métiers portés par un important effectif d’artisans hautement qualifiés. Une remarquable stabilité caractérise certaines corporations, ce qui fait d’elles les garantes d’un travail de très haute facture.
Histoire, culture et culte, ou le règne de la tolérance
Le cachet culturel séculaire de la région est indéniable. Il se révèle à travers des coutumes et une tradition orale omniprésents où se mêlent et se confondent les faits historiques et les légendes. Le patrimoine musical et folklorique, authentique et original, a acquis ses lettres de noblesse. C’est d’autant plus vrai qu’il a fini par transcender les frontières.
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Les vestiges romains, déjà évoqués, sont toutefois largement méconnus. Mal délimités, les sites qui les accueillent nécessitent en effet d’importants travaux de recherche et d’expertise.
Haut lieu de la Guerre de Libération, la wilaya de Tizi Ouzou a par ailleurs été le siège de la prestigieuse wilaya III. La région fut le théâtre des célèbres opérations » Jumelles » et » Oiseau Bleu » menées par l’armée coloniale française.
TIZI OUZOU : le potentiel touristique de la région
De par son fabuleux potentiel, le territoire offre la possibilité d’un développement intégré des différents types de produits : du tourisme vert au tourisme balnéaire, en passant par le tourisme d’aventure, le culturel ou celui du sportif, il est permis d’envisager des formules mixtes ou plurielles tout au long des quatre saisons de l’année.